Premier BRM, avec Fredo devant tout le temps et heureusement. L’aller depuis la maison avec un départ à 3h10, rocambolesque avec des soucis d’élastique de frontale. Mais je réussi à ne pas me perdre.
Démarrage un peu à la bourre donc, mais nous sommes rejoints avant Janvry par un bon groupe de six-sept qui roulent fort : banco c'est parti. On va bien tracer jusqu’à Épernon où quelques uns font une pause.
On continue à trois pendant un long moment, où je reste derrière. 1er pointage à Nogent-le-Roi (2h30', 72 km), 6' d’arrêt à la boulange parce qu’il y a du monde. Je repars avec une mini-viennoise au chocolat que je mange (très) rapidement, en roulant. Et on retrouve notre troisième larron qui trace, on se met dans sa roue.
Et on est rejoint par un 4e, j’ai un petit coup de fatigue et je lâche les roues, jusqu’à ce que Frédo s’en aperçoive. 2e pointage, Brezolles (4h10', 115 km) : 5' pour un tampon. Puis assez vite La Ferté-Vidame (4h59', 131 km) :
3e pointage et Coca. On repart sur des bases plus raisonnables (pour moi) mais avec un bon vent portant. 6' d’arrêt pour un selfie à La Loupe. Et on est de nouveau rejoint par notre trio :
j’essaie de suivre mais suis décroché assez rapidement. On les retrouve en terrasse au 4e pointage à Bonneval (7h31', 202 km). Là grosse pause, je commence à avoir la dalle.
Donc 29' pour un sandwich, un panaché, le plein d’eau (gourde de 750 ml presque vide) et un sachet de pains au lait. On se fait de nouveau rattraper par le trio du matin’ mais je tente à peine de combler l’écart.
Arrêt pipi (le seul) à 8h55 : 1'. Et ensuite lente remontée face au vent, mais toujours derrière Frédo qui ne faiblit pas. 5e pointage à St Chéron (11h06', 277 km) où l'on retrouve, encore en terrasse, notre trio,
12' pour un Coca et le plein d’eau (gourde vide).
Donc 2 × 750 ml d’eau, 3 Coca, 1 panaché, 3 pains au chocolat, 4 pains au lait, 4 barres de céréales, 2 Pom’potes.
100 km en 3h40', 200 en 7h27', 300 en 12h16'.
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Il a fait beau
On a fait du vélo
Avec Julien et Fredo
Pour aller au McDo
Et en revenir, assez tôt
Départ à l’heure (ou quasi, on va pas chipoter pour 6'). Le lancement est un peu moins rapide que la dernière fois, on roule à trois sans trouver tout de suite de groupe (faut dire que je fais un rapide demi-tour pour récupérer une barre tombée par terre). Le premier est repris vers Le Marais,
mais on se détache dans la montée de Corbreuse (où je perds définitivement deux barres de céréales sans le sentir partir elles voulaient vraiment pas être mangées par moi) et on ne les reverra que bien plus tard. Le vent est portant, Frédo à la gniaque, Julien temporise comme un vieux sage et je reste dans les roues,
disons dans les « Comble l’écart ». 1er contrôle dans la Beauce, 4h06', 113 km (pas si loin du rythme du BRM300 qui m’avait paru un poil rapide, déjà à l’époque et encore aujourd’hui) : 7' d’arrêt pour le plein d’eau et manger un peu/repartir la bouffe du sac vers le plus accessible.
On repart alors que le groupe arrive. On fait la route toujours vent portant, avec un gars qui roule légèrement trop fort pour moi mais Frédo et Julien ne sont pas du même avis alors je les suis (ou presque). Une pause habillage de Frédo et Julien me permet de continuer à rouler à mon rythme, un peu plus cool donc.
Arrive Blois et son McDo en 6h29' pour 179 km. Longue pause Coca/Big Mac/frites : 50' avant de repartir, tous pleins faits et habillés pour l’hiver (j’étais en manches courtes jusque là et c’était parfait. Je repars avec un t-shirt épais manches longues par dessus et je mets la veste sur la sacoche de selle).
Les routes sont super agréables, le vent a tourné et reste assez portant, il fait encore bon (manches relevées), très peu de circulation, ça pédale fort. Vannes s/Cosson, 10h34' et 261 km, auto-contrôle et arrêt aux deux panneaux (entrée et sortie) pour essayer de faire une photo potable avec les vélos.
Ça repart mais Frédo rentre dans une mauvaise phase d’endormissement. Quelques micro-arrêts avant de repasser la Loire à Jargeau : on s’arrête à un endroit éclairé et abrité pour bouffer nos sandwiches emportés depuis le départ (la fin de mon 2e en roulant). 11h34', 282 km et 20' de pause.
Je repars avec la veste en plus du reste. Il commence à faire un peu frais. Frédo reste dans le dur, on va au fil du groupe de la veille qui va légèrement moins vite que nous trois. Bazoches-les-Gallerandes, 13h23', 319 km : auto-contrôle et arrêt photo au panneau. On repart alors que le groupe est encore en ordre dispersé.
On rattrape un gars qui les attendait d’une minute à l’autre on lui dit qu’il ne faut pas les attendre et il prend nos roues. Le frais arrive, aux mains et aux orteils. Frédo a encore un ou deux coups de moins bien mais le soleil se lève. La pleine Lune nous aura accompagnés toute la nuit, elle rougeoie à son coucher alors que le rouge est aussi à l’est pour annoncer une nouvelle journée.
Frédo revient dans le game, alors que Julien a besoin de ses deux jambes pour grimper les côtes vers Châlo-Saint-Mars : 15h, 352 km et trois minutes pour les photos de panneau du dernier (auto-)contrôle. Frédo va mieux, Julien pas encore mais la boulangerie des Trois vallées va le requinquer fissa (pas que lui, d’ailleurs) :
on se prend un éclair au chocolat englouti en 28 secondes mais qui alimente notre fournaise interne qui tournait un poil à vide et les calories sont directement amenées aux quadris qui les avaient réservées depuis une heure. 16h10', 376 km et 10' de pause. Le groupe arrive (et assiège la boulange) quand on repart.
Le redémarrage par une côte est délicat mais Julien a retrouvé tous ses esprits dès Bel Air : c’est reparti pour l’attaque (pas pour moi, cependant ; moi ça va, je n’ai rien à prouver à personne, je vais doucement si je veux :o))) ). Longjumeau 17h28', 403 km. We did it!
Les grosses pauses : 7' (CP1) + 50' (Blois) + 20' (Jargeau) + 10' (StChé) + panneaux (15', CP3, 4, 5) = 1h42', sans compter deux trois pauses pipi impromptues = 1h47' d’arrêts Strava.
100 km en 3h37', 200 en 8h08' (100 en 3h34' de roulage -- 4h31' dont 57' pauses), 300 en 12h39' (100 en 4h05' de roulage -- 4h31' dont ~25' de pauses), 400 en 17h20' (100 en 4h21' de roulage -- 4h41' dont ~20' de pauses); stats du BRM300 : 100 km en 3h40', 200 en 7h27', 300 en 12h16').
Reste à optimiser le tout pour un 600. Difficile de se dire d’aller moins vite s’il y a un groupe mais raccourcir les pauses à 30' max serait déjà pas mal. 20--30' devrait être idéal.
Bien bouffé très tôt, pas trop bu au début (pile 750 ml en 113 km et 4h06' mais un peu plus ensuite (750 ml pour 70 km et 2h20'), Le plein de Blois avec 50 cl de Coca (j’aurais dû en prendre un 2e en même temps) me durera jusqu’à l’arrivée (1,5 l pendant la nuit). En tout 3,5 litres, deux PomPotes, des crocos Haribo, des KitKats, Balistos, deux barres, deux sandwiches, un Big Mac, une grande frite.
Matos : cuissard, jersey VanRysel, t-shirt épais ML Ufo, veste Raidlight, chaussettes. Frontale sur le casque (pas utilisée). Lampes bouton (1 AV au guidon, 1 AR sur le casque), une lampe AV/AR en plus (pas utilisée). Sacoche de selle avec : montre, kit réparation, couteau suisse, Labello, Cicalfate, élasto, sac isotherme pour sandwiches/Pompotes, bouffe en rab’). Déport lampe Supernovæ sur le hauban gauche. Entre les prolongateurs : poche pour batterie externe, poche porte-gourde au guidon pour bouffe accessible (?). Sac à dos avec bouffe (!) et papiers.
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Grand beau, chaud, nuit catastrophique mais c'est la faute de Fredo 8o))))))) Et comme il avait commencé par son Di2 en rade de batterie, c'était son week-end ;o))
Nuit extrêmement courte : j'éteins la lumière à 23h30 pour un réveil à 1h40, que je repousse à 1h50. Départ à 2h50, à la bourre mais de seulement 20' sur l'horaire envisagé la veille. Je roule bien
avec un petit vent portant ; personne quand j'arrive : contrôle vélo, inscription et je valide mon carton de BRM à 4h04' et j'attends les autres, le délire. Frédo arrive 5' après et Julien dans la foulée.
Départ à 4h20, tous les trois ; les 45 participants sont presque tous déjà partis, par groupes de deux ou trois ou en solo. Le lancement est tranquille. Frédo a déjà froid alors qu'il est bien couvert mais tout se passe bien. Le soleil se lève, les nuages remplissent le ciel et ce n'est pas trop mal pour nous garder de la chaleur. 10' de pause pour un café à La Chaussée d'Ivry.
Rythme paisible jusqu'au premier contrôle, Conche-en-Ouche, 9h50 (4h30' depuis le départ), 127 km : une viennoise au pépites de choco et le plein d'eau (environ 500 ml). Je prends un Orangina de ma sacoche (que je n'aurais pas dû emmener, plutôt l'acheter sur place) et 22' de pause. Je débranche ma dynamo… ça fera toujours quelques watts de gagnés. C'est reparti tranquillement, le ciel se dégage, le vent se lève légèrement, de face, mais apporte une bonne fraîcheur contre pas trop d'effortss… je m'en fiche de toute façon, je suis à l'abri derrière :o)
Vimoutiers, 2e contrôle 12h40 (8h20'), 192 km. Il y a un menu cycliste prévu par le bar Le Penalty alors on prend : spaghetti bolo et teurgoule en dessert, on est bien en Normandie. Accompagné d'un panaché, parfait. Plein d'eau et ça repart après 55', ouch.
On roule bien mais tout-à-coup, patatras, Frédo ne peut plus passer le grand plateau : fin de batterie sur le Di2. Heureusement il peut encore jouer sur la cassette et surtout on approche de Falaise. On trouve là un magasin de vélo à la pointe de la technologie et ouvert dont un des gars prend en charge notre boulet du jour. Pendant que le Di2 recharge, on va prendre une limonade en terrasse avant d'aller voir le château de Guillaume-le-conquérant. On s'allonge dans l'herbe mais en plein cagnard, je n'arrive pas à dormir, dommage. On repart frais après 1h35. On est au kilomètre 230, il est 15h10 et on est partis depuis 10h50. Je me mets dans un état de petite fringale, pile quand on attaque la Suisse normande. Pas de bol. Je ne réagis pas assez vite et je peine dans les côtes.
Heureusement le final sur Condé-sur-Noireau est super joli, agréable et ombragé le long du Noireau. 3e contrôle à 17h50 (13h30 depuis le départ et déjà largement 3h de pauses), 260 km. On prend sandwiches, pizza et Coca (pour la nuit) à la boulangerie, avec le plein d'eau. On mange sur les marches de l'église et on repart (moi, dans un bien meilleur état) au bout de 45'.
On pique au sud mais c'est toujours bien vallonné. Ça tombe bien, j'ai la pêche. Frédo peut jouer avec ses vitesses, tout le monde va bien.
Villaines-en-Juhel, 4e contrôle (photo au panneau) à 22h (17h41'). 25' pour se mettre en mode nuit : branchement de la dynamo, un t-shirt épais manches longues, un buff autour du cou et une veste.
Ça repart bien, je trouve les alternances montées descentes bien ludiques, je suis en forme alors j'en profite bien. Mais dès que la nuit tombe, Frédo prend un gros coup de fatigue générale, et un gros coup au moral. Première pause de 25' au Gué Ory vers 23h20 (mais un chien aboie peu après qu'on soit installés). On repart, bien refroidis et je me dis que ça n'aura servi à rien. Pas de bol, c'est le cas. Même pas une heure et demie après, alors qu'il louvoie sur la route, une deuxième pause s'impose. 35' cette fois. Un local genre poubelles, mais sans aucune poubelle et propre nous suffit à dormir (même moi, j'en suis content). Le redémarrage est pénible, on a froid pendant un bon moment. Heureusement que les côtes se succèdent. Mais Frédo est encore dans le dur. Trajectoire aléatoire et rythme très lent. Heureusement, la bonté divine nous offre un porche d'église à Saint-Cosmes-en-Vairais à 2h45. On s'y arrête 1h25' pour deux fois 30' de sommeil (moi, au moins 30'). Le redémarrage est une catastrophe. La montée suivante se fait attendre, je claque des dents et grelotte pendant dix bonnes minutes avant de commencer à retrouver un peu de chaleur. Je pense qu'il me faut largement 20 minutes très pénible avant de revenir à la normale. Mais au moins, on a tous retrouvé notre lucidité et un peu de gniaque. Le rythme s'accélère.
La Ferté-Bernard, 5e contrôle et arrêt minute pour la photo uniquement. 417 km, 4h55 du matin et 24h35' depuis le départ. Le soleil se lève et heureusement, les deux sections suivantes sont courtes, c'est bon pour le moral. Petit arrêt pour moi et Julien à Montmirail : c'eut été dommage de ne pas voir le château de près en passant à 50 mètres.
6e contrôle, Mondoubleau, 450 km, 6h58 (26h30'). Là aussi, arrêt minute pour le panneau… mais un autre plus long (12') à la sortie, histoire de manger un peu et de prendre le Coca de la nuit (qui aurait pu servir cette nuit mais il faisait trop froid). Ça fait du bien, encore. On traverse Droué à 8h, pile au bon moment : je vois la porte du café qui s'ouvre, j'arrête le groupe et on va prendre un café. Pour moi plus exactement un chocolat chaud et un Coca. 20' avant de repartir.
L'arrivée sur Bonneval est une horreur : 3 bornes de rab et 15' parce que je n'ai pas eu suffisamment confiance dans la trace (faut dire que j'avais eu des indications foireuses quelques fois) : Frédo nous guide à la carte mais c'est tout aussi foireux. Obligés de prendre la nationale avant de la traverser. Mais ouf, dernier contrôle. Photo et SMS à l'orga. 499 km, 10h27 (30h07').
Le vent du nord est bien là mais pas trop fort. Julien a un petit coup de mou depuis le lever du jour, il attend l'éclair au chocolat de St Chéron avec impatience. C'est long, la Beauce est tout de même assez interminable mais ça passe bien pour moi, Frédo est revenu à l'avant-poste, on alterne un peu, je vais faire mon premier 600 et plus de 800 dans la semaine : le moral est au poil. Arrive St Chéron, première boulange fermée mais pas la seconde : éclair ! J'ai un peu de mal à repartir… ça revient dans la toute dernière côte de La Folie-Bessin. Fin tout sourires.
Longjumeau, 612 km, 15h18 (35h18'). Trois verres d'Orangina, un petit sandwich au fromage, une chaise c'est la classe. J'en profite pour parler organisation, hôtel et choix stratégique pour le prochain…
Les grosses pauses : 22' (CP1) + 55' (CP2) + 1h35' (Falaise) + 45' (CP3) + 25' (Gué Ory) + 35' (Meurcé) + 1h45' (St Cosmes) + 15' (Mondoubleau) + 20' (Droué) + 25' (St Chéron) + panneaux (15', CP4, 5, 6 et 7) = 7h37', sans compter les pauses pipi et autres arrêts réflexion d'itinéraire = 8h47' d'arrêts d'après Strava.
100 km en 4h25', 200 en 9h34', 300 en 16h20', 400 en 22h13' (4h de plus que sur le BRM400), 500 en 29h40' (moins rapide que moi en solo l'an dernier) et 600 en 34h48 ' ; stats du BRM400 : 100 km en 3h37', 200 en 8h08', 300 en 12h39', 400 en 17h20' ; stats du BRM300 : 100 km en 3h40', 200 en 7h27', 300 en 12h16').
Bien bouffé très tôt, pas trop bu au début (même pas 750 ml en 127 km et 5h30' mais plus ensuite. Le plein à Conche, plus un Coca avec plein à Briouze. Ensuite je perds le fil. Des PomPotes, des crocos Haribo, des KitKats, des barres, trois sandwiches, une spaghetti-bolo, un éclair, une part de flan, deux viennoises aux pépites. 3 recharges quasi-complètes du Edge 820 (de 8% à 100%), un tiers de recharge de téléphone (de kaput à 30%).
Matos : cuissard, jersey VanRysel, t-shirt épais ML Ufo, veste Raidlight, chaussettes. Frontale sur le casque. Lampes bouton (1 AV au guidon, 1 AR sur le casque), une lampe AV/AR en plus (pas utilisée). Sacoche de selle avec : montre, kit réparation, couteau suisse, Labello, sac isotherme pour sandwiches/Pompotes, bouffe en rab'). Déport lampe Supernovæ sur le hauban gauche. Entre les prolongateurs : poche pour batterie externe, poche porte-gourde au guidon pour bouffe accessible. Sac à dos avec bouffe (!), Edge 130, câble iPhone, verres lunettes et papiers.
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BRM 1000, « Les 4 Vents »
Comme le nom du gîte FFCT, juste avant Courpière. 4e contrôle du parcours. Six inscrits, 4 à l'arrivée.
On est partis et on est arrivés. Entiers. Quatre chiffres plus forts que tous les… euh, non, mille maux plus fort ? Ah ! je ne sais plus.
Très joli parcours, barrières horaires (définies sur les distances du PBP) difficiles à tenir en 2e journée, surtout après le recalcul (à la forte baisse, passant de 99 à 75 heures) d'i-celles le matin du départ : la première nuitée (et son hôte trop sympathique pour ne pas discuter) nous met dedans.
Deux nuits réservées : à Charolles (pk 375) et La Berthenoux (pk 698). On arrivera à la première à 2h du mat', à la seconde vers 4h30. On repart bien à la bourre de La Clayette. On rattrape notre retard sur la section suivante (14h50 vs 15h20 aux 4 Vents) mais ça reste chaud (0h pour 0h20 au Chambon, 9h40 pour 10h à Issoudun) jusqu'au vendredi matin. Ensuite les vitesses de calcul font que les barrières sont beaucoup plus larges (15h10 à St Aignan pour 17h30, en ayant manger tranquillement et même fait une sieste).
Que dire de plus ? À part la traversée de Roanne et l'axe St Aignan--Chambord, les routes sont plus sympas et tranquilles, et le paysage magnifique. On passe par (presque) toutes les variations d'ondulations, c'est vraiment un beau circuit.
Première nuit réparatrice mais sommeil très difficile pour moi (sans aucune raison). La deuxième nuit est délicate pour Julien, on se fait un arrêt à la banque : sas de distributeur de billets, bien chaud, 50' arrêtés. J'en profite pour encore de pas dormir, ça me saoule. Mais ça fait du bien à Julien : ouf. On repart au frais mais bien couverts (on avait tous les deux prévu un bas long, c'est extrêmement appréciable, plus que je m'imaginais). Deuxième nuit courte mais satisfaisante : dodo sans réfléchir, c'est cool. Je peine un peu en repartant du resto super bon de Valençay : on se pose en bord de Cher sur un banc et dodo pendant 35' (bonté divine, ça marche !). Ça nous suffira jusqu'à l'arrivée, à 3h20.
Donc 68h05, 20h30 d'arrêt dont 7h30 allongés (et pas beaucoup plus de 3h à dormir pour moi, je n'aurais pas fait une journée de plus à ce compte-là).
La potence plus courte achetée après le BRM600 a été plutôt bien : j'ai l'impression d'avoir moins mal aux cervicales. Les fesses sont bien tannées, par contre. On a géré la bouffe comme des maîtres… et on a eu de la chance aussi : à 10' près à Patay, on n'avait rien à manger et ça aurait été un peu cata. Il a fait chaud pas longtemps trop chaud, disons 2h par jour. Ça aurait pu être bien pire : vive la moyenne montagne !
Ce que j'ai oublié : un adaptateur secteur pour recharger la batterie externe, j'en demande un à notre premier hôte et paf, pas de problème pour me le prêter quelques jours, trop sympa. Des lingettes (c'est con mais ça peut permettre de se sentir plus frais pour dormir, ça aurait pu marcher dans le sas de banque).
En trop : deux t-shirts, un buff, quelques barres et KitKat… on est pas mal, niveau optimisation.
Les apprentissages : 1. s'arrêter dès le premier commerce ouvert vu si on en cherche un, pas la peine de perdre du temps à essayer de trouver mieux, 2. le collant long est indispensable, Je n'ai pas eu trop chaud la nuit et pour repartir d'une pause en vrac, ça change tout niveau température interne, 3. une RAF 1100 ? Ça m'a l'air prématuré encore, à moins de trouver une recette pour dormir dès que je suis allongé… sans parler du dénivelé.
La suite : eh bien, coup de bol, c'est Paris-Brest-Paris l'an prochain, ça veut dire que le BRM1000 sera de nouveau organisé. Alors refaire le même ou bien aller voir du pays ailleurs, le choix est ouvert mais j'ai très envie d'en refaire un. Pour le PBP lui-même, eh bien au moins je pourrais me pré-inscrire super tôt.
Matos : cuissard, jersey VanRysel, t-shirt épais ML Ufo, veste Raidlight, chaussettes. Frontale sur le casque. Lampes bouton (1 AV au guidon, 1 AR sur le casque), une lampe AV/AR en plus.
Sacoche de selle avec un kit réparation : plaquettes, multi-outils avec dérive-chaîne,
attache rapide, quelques maillons, lurbifiant, démonte-pneu, colliers rilsan, rustines,
chambre à air ; un kit électronique : montre, Edge 130, batterie de frontale supp.,
adapateur secteur/USB, petite batterie externe ; un kit médical : vaseline, élasto,
labello, inhaleur Vicks, boules Quies, masque yeux, Cicalfate, brosse à dents, dentifrice,
vitamine A (yeux), savon. Et du linge : serviette, caleçon, bermuda light, t-shirt
supp. t-shirt ML supp., 3 buffs. Et de la bouffe dans un sac isotherme : KitKat, Balisto,
Pompotes, barres, un sachet entier de crocodiles.
Dans le sac à dos : couteau suisse, crayon, pains au lait, bares, et tout en petite quantité,
câble iPhone, verres lunettes et papiers.
Déport lampe Supernovæ sur le hauban gauche.
Entre les prolongateurs : poche
pour batterie externe, itinéraire papier dans sac zip.
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runstephane, dernière mise à jour : le 10 juillet 2022