Première remarque : un marathon, c’est vraiment toujours aussi long.

Deuxième remarque : les photos sont a peu près au kilométrage indiqué, mais pas trop sûr... à part pour les deux dernières :-)
Elles viennent du site maindru, copiées on ne peut plus sans autorisation, ce qui explique la faible précision.

Un petit compte-rendu de mon activité du dimanche matin...

Lever à 6h.
Petit dej' vite expédier. Un thé et deux pains au lait. Départ pour Breuillet, où je vais cherché Guillaume (3h11'51''). Je suis habillé en bermuda, il fait déjà bon. Arrivée à Combs-la-Ville sous le soleil déjà chaud. Navette jusqu'à la ville de départ, Tigery, ou nous trouvons dossards et sacs pour nos affaires qui nous retrouvent à l’arrivée. Un peu de chauffage de cuisses, mais ce n’est pas trop la peine, il fait vraiment très bon. Tiens, on aurait pu prendre une casquette. La prochaine fois, il fait que j’y pense, ainsi qu’aux sparadras sur les bouts de seins.

9h00. Le départ est donné.
Bon, le trajet s’annonce ennuyeux, avec de grandes lignes droites. Heureusement (ou non), le vent ne s’invite pas à la partie.

Jusqu’au kil.10, je suis le groupe « ballon rouge » (objectif 3h30'), qui tourne en 4'45''...
Jusqu’au kil.17, je suis un gars. On est bien, je suis encore largement sous les 3h30, tout roule. Passage au semi en pleine forme — par rapport à ce que je me souvenais de Cheverny, par exemple ; sauf qu'à Cheverny, j'étais plus rapide qu’ici, glp !

Après le semi, ça commence à ralentir un peu. Je m’arrête plus longtemps aux ravitos, et les éponges sont vraiment bienvenues. Je me mouille complètement, mais le soleil sèche tout avant le point d’eau suivant. En fait, je commence à en avoir marre. Marre de courir, pour rien puisque mes temps au kilomètre s’alongent en amenuisant à chaque fois la possibilité de faire un vrai chrono. Et puis quand je me dis qu’il fait vraiment chaud et que la route est vraiment dure, longue, droite, &c.

Et viens le kil.33, à la sortie d’une ville, je me mets à marcher. Pfff ! J’en peux plus de courir pour rien. Peu après le ballon rouge me double (il finira en 3h33') avec quelques coureurs à ses basques, mais beaucoup moins qu’au kil.10 ! Il en a semé en route.
Au ravito du 35è, je reste quelques minutes. Les raisins sec sont si bons. Et puis il y a du coca. Et puis de l’eau à foison. Le balloon jaune (4h45') me dépasse lachement pendant que je sirote du soda.
Bon, il n’y a même pas de beaux paysages à regarder, c’est pénible.

Au 36è, je réalise que Guillaume va se demander où je suis passé. Et puis aussi qu'à ce rythme de 10' au kilomètre, j’en ai pour des heures... Alors...

Alors je reprends au 37è. Je me dis que le ravito va vite arrivé, et qu’après, je pourrais savourer un coca et m’allonger par terre, à l’ombre. La fin est nulle, et je me prends même à accélerer dans la descente qui donne sur le stade — n’importe quoi !

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