Ultra-trail du Mont-Blanc, session 2008 |
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Chamonix |
Des gens et des restos |
29—30 août 2008 |
108 km et 6365 m de D+ cette année |
Prologue, pas de forme | ||
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5 août, première sortie après les vacances, et dernière avant le NOSE du Ventoux. 30’ pour chauffer et… s’arrêter : pas de jambes, pas de souffle, ça va mal. Encore plus mal revenu à la maison, vraiment pas bien du tout même : je prends rendez-vous chez le médecin, et entame un traitement qui devrait me rendre la forme pour le week-end. De retour du EONt, la toux s’est installée et revisite chez le doc. Cette fois, antibiotiques qui déglinguent tout sur leur passage. Dernière semaine avant l’UTMB, la toux est encore là, mais peu dérangeante et les jambes sont presque revenues, ouf. Mais le mercredi veille du départ, re-visite chez le médecin, pour une otite cette fois, traitement dopant donc à commencer au retour de Chamonix, avec en prime de nouveaux antibios pour la toux. Vivement la rentrée ! | ||
Introduction made in Ultrafondus | ||
C’est l’heure, Phil et Romu se garent devant la maison, les sacs sont prêts et rentrent
même dans la voiture, ouf. Le voyage commence par une histoire de buse, et Romu ne tarde
pas à cadrer le personnage qui va l’empêcher de dormir tout le reste du trajet.
C’est l’aventure !
L’accueil au CCAS de Vaudagne est très sympa, et le cadre magnifique. Phil a emmené toute son électronique, ce qui nous permet de suivre les petits trotteurs à Léon, avec déjà les Riri Fifi Loulou qui se tirent la bourre avec deux équipes, dont les Célestes. Cette extra-dimension donne au week-end un relief particulier : on va courir sur des chemins de grande randonnée, eux se payent le luxe de faire un truc de vrais malades, sur des sentiers techniques, aériens, grandioses… ça ne me donne pas envie par peur du vertige, mais quand même, ça élargit encore le champ de bonheur offert par les Poletti aux coureurs, c’est beau. Oser proposer ce genre de plat me rend encore plus admiratif devant cette équipe, et ça l’était déjà avant ! Lendemain jeudi, installation du stand et je fais mes débuts en vendeur de t-shirts jaune siglés Ufo. J’ai peut-être rater ma vocation… faut dire qu’évidemment, les chalands sont peu difficiles à convaincre. Plein de monde de croisé, c’est génial de toujours trouver quelqu’un qui partage la même passion. Et déjà le vendredi, démontage du stand et rentrée à Vaudagne pour la pasta et la sieste, après préparation des sacs. L’optimisme est de rigueur. J’ai dit à tout le monde qui voulait l’entendre que je visais 33h, non pas pour le temps lui-même, mais surtout pour l’horaire d’arrivée. En fait, le but initial est quand même de faire le tour, qu’importe le temps pourvu qu’il y est du plaisir et un peu de mal de jambes. |
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Départ, St Gervais : au début, du calme | ||
Départ avec Emmanuel, qui s’envole rapidement rejoindre les bons. Je navigue un peu avec Bottle, Irving, Surfboy, Olivier91, Upda, un départ tranquille. Arrive le col de Voza, un petit bout avec Bombyx, qui après m’avoir dit « je reste à 800 m/h » prend les bâtons de son sac et s’envole, très fort et sûr de lui… alors que j’étais déjà à ma limite des 800. La montée se passe bien, le massif du Mont-Blanc est aussi beau que l’année passée, nimbé du rose du soleil couchant. Un petit bouchon lors du contrôle à La Charme, puis descente vers St Gervais. J’y vais tranquillement, mais j’ai les jambes un peu fatiguées. La nuit tombe, j’essaie de rester au contact de ceux qui ont sorti leur frontale, puisque j’ai joué le flemmard pour la garder dans le sac le plus longtemps possible. Ça ne suffit pas, je m’arrête avant une portion de route pour la sortir. Emmanuel me donnera une raison supplémentaire de me traiter de stupide, en disant dimanche soir que le fait de porter la frontale de secours en porte-dossard (à la Yoyo) est géniale, puisqu’il a fait la descente avec celle-ci, lui. Eh oui, moi aussi j’avais ma deuxième frontale à la taille, mais je n’ai pas eu la présence d’esprit de l’allumer. Betâ, hein ? Bref, je croise Phil en me disant que le loulou est parti vite, vu son départ en queue de peloton, suite à ces multiples interviews donner à des Italiennes, Hollandaises, et j’en passe. L’arrivée sur St Gervais se fait dans les temps de l’année dernière, ce qui correspond à mon plan de marche : j’espère gagner du temps plus tard, en courant là où j’avais marcher, et en évitant mes nombreux coups de mou. Au ravito, Anaëlle est là et encourage les Ufos qui passent, que c’est bon. Le ravito est succinct, j’avais prévu une recharge de la poche à eau, mais vu le peu de liquide absorbé, je remets l’opération à plus tard. Un verre de coca, deux morceaux de bananes et roule. | ||
St Gervais, lac Combal : teuf-teuf | ||
Ma partie la moins aimée du parcours commence.
Je trotte tout de même, croise encore Bottle et Irving,
pas mal de monde, de route, la nuit est installée et je n’ai pas encore trouvé mes jambes. Par
contre la toux me laisse tranquille, j’ai bon espoir d’exploser tous les chronos. C’est vrai
quoi, malgré toute la mauvaise foi débalée depuis quelques temps avec Phil sur le forum,
je dois valoir pas loin des 35h quand même, si tout passe bien. Et si c’était cette année ?
Arrive les Contamines, bain de foule. je remplis ma poche à eau, prend un verre de coca et une banane et file. Je suis encouragé par l’épouse d’Antoine, rencontrée le matin même sur le stand. Je m’arrête pour prendre des nouvelles de son mari, et de quelques autres bons. Avant de repartir, elle me conseille de me couvrir, ce que j’avais prévu de faire un peu à l’écart, purée ça fait drôlement chaud au coeur d’être si prévenant. Antoine tu peux remercier ta femme pour sa gentillesse, vous formez une belle équipe ! J’avance donc un peu, et trouve un endroit propice pour enfiler collant long et haut chaud. Je remets mon t-shirt jaune, il n’est pas à ça près. Je sors les bâtons que j’avais bêtement laisser sur mon sac jusque là par pure envie bornée. En fait, ils ne servent à rien jusqu’aux dalles, je me rappelais que ça montait plus tôt après le ravito. Je repars donc et double Upda en grande discussion avec sa charmante épouse, qui passe certainement une belle lune de miel, avec les étoiles dans le ciel. Elle nous accompagne un peu, j’en profite pour jouer à la marelle, puis discuter avec Jacqueline (Mme Akuna) qui nous donne des nouvelles des potos. Allez c’est parti. Sur les dalles, nous croisons un monsieur chauve en train d’attendre le train sur un rocher ; après quelques mots, nous décidons donc Olivier91 à reprendre le chemin du sommet. Il tracte bien le bougre, heureusement qu’il fait des pauses pour que je puisse discuter. Arrivés au ravitaillement de la Balme, je laisse filer Laurent. Je me prépare pour le Bonhomme : coca, banane, chocolat, veste, gants, bonnet et lecteur mp3 sur les oreilles. Avant de partir, je retourne prendre un morceau de chococo, j’aurais pas dû. Celui-ci va tourner et retourner dans mon estomac pendant toute la montée, au moins je ne risque pas d’aller trop vite. Je me cale sur un bon wagon, montée régulière et en douceur. Je m’étais beaucoup fait doubler l’année passée sur cette portion, rien de tout cela cette fois, chic. Seul problème, je ne retrouve toujours pas mes jambes du début du Ventoux, et la toux commence franchement à s’installer. Arrivé au col, je lance la musique (le clip est ce qu’il est, mais attention : ce n’est pas une musique à mettre entre toutes les oreilles), là j’accélère. J’adore cette partie, je reprends un wagon, et double sur les rochers, excellent, puis vient la descente où je lâche tout ce que j’ai. Quel régal, je ne vois pas très bien sans mes lunettes, mais passe outre, que c’est bon. Je crois arriver aux Chapieux avec un quart d’heure d’avance par rapport à 2007, mais quand je regarde les temps de passage, je n’avais en fait que 45… secondes. Quel timing ! Ravito express, poche à eau, coca, banane et zou, c’est reparti sans frontale, éclairé sur la route des Glaciers par la voix lactée, je retrouve les sensations de l’année dernière, je voudrais vivre là, d’amour, d’eau fraîche et d’étoiles, dans cette vallée qui mène au col de la Seigne. Je marche vite et entame la montée vers le col avec un nouveau wagon. Les lacets se passent bien, malgré la toux qui s’installe quand je force ; mais la dernière partie me scotche litéralement, et je me remémore cette partie en 2007, c’est bien ce qui c’était déjà passé. C’est vers ce moment je pense que je commence à avoir mal aux côtes (les miennes) à force de tousser. Ça ne va pas aller en s’arrangeant malheureusement. Le passage du col est frais, je m’assoie quelques instants en disant au bénévole qui me conseille d’aller plutôt au chaud 15’ plus bas que je profite juste un peu avant de repartir. La descente est un régal, je passe à côté de la maison-refuge dans les temps annoncé par le bénévole, ainsi qu’au ravito du lac Combal, merci à lui de m’avoir donner le bon timing. La descente s’est très bien passée, je double beaucoup, toujours avec cette musique de dingue dans les oreilles. |
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Lac Combal, Courmayeur : tout va bien | ||
Trois verres de coca, des bananes, remplissage de la poche et je repars, habillé comme en plein hiver ; il faut dire que ça ne fait pas chaud dans ce pays. L’aube se lève et la brume sur le lac donne au paysage un air fantastique. La montée de l’arête Mont-Favre m’avait laissé un cuisant souvenir, cette année elle passe plutôt bien, je la monte régulièrement, ne me fait pas trop doubler, et arrive assez frais en haut pour attaquer dans la descente. Arrivé au col Chécrouit, je me pose pour mettre mes habits de lumière, et en profite pour arracher Upda au spectacle complètement immoral donné aux coureurs par trois danseuses du ventre. On rigole encore pas mal dans la descente, à soulever des nuages de poussière. Seulement, Upda à laisser sa femme au col, et s’arrête avant Dolonne pour l’attendre. Hum, Je pense à ce moment qu'il arrêtra certainement là, dommage j’aurais bien aimé continuer l’aventure. Arrivé à Courmayeur, les sacs sont prêts et le système de récupération bien pratique. Je m’aventure à l’intérieur, et finalement cède au plat de pâtes. Un coca pour accompagner, je laisse mes vêtements chauds dans le sac et repars sans même changer de chaussettes. Je repas avec un bon moral, j’ai une heure d’avance par rapport à l’année dernière, et vient de passer 27’ dans le gymnase. | ||
Courmayeur, Arnuva : ça craint | ||
À la sortie, je croise les « Vamos papa » (les enfants d’Olivier91) et Alice qui attend encore
son dormeur de mari. Je vois également Zeb sortir mais je ne l’attend pas : on avait prévu
qu’il me double dans le grand col Ferret, ce n’ai pas pour me doubler avant Bertone, non mais !
À la sortie de Courmayeur, je me fais alpaguer par un Anglais en vadrouille, qui a envie
de taper la discute. Il va randonner un peu entre une cérémonie de mariage et le vin d’honneur,
heureusement qu’il ne voulait pas aller à Bertone, je n’aurais pas pu suivre son rythme. Arrivés
au petit chemin de Bertone, il me laisse et j’entame tranquillement cette montée difficile.
Je m’aperçois au même moment que j’ai oublié de refaire le plein de ma poche à eau à Courmayeur,
oups. Je monte bien, mais arrivé à Bertone, j’ai un énorme coup de mou. Je mange, je bois,
je discute avec Zeb qui vient d’arriver, je sens mal le morceau qui vient. Allez hop,
c’est reparti mais comme l’année dernière je ne peux pas courir sur ce tronçon, du coup
ça parait long, très long et je commence à avoir franchement marre de tousser tous les quinze
pas, surtout que la douleur sur le côté s’amplifie à chaque fois. Je redouble Zeb allongé
à l’ombre sur le bas-côté, l’air n’est pas au courage pour nous deux, ni à l’envie absolue de finir.
Un petit SMS à Phil pour me redonner du courage : moi : ici Bonatti, galère, t’es où ? Phil : je suis au Ferret moi (après un temps de réflexion : pétard, il m’a mit trois heures dans la vue !) : yessss, forza Phil : mais arrêt aux Conta moi : Et m$rd$. Là, j’oscille entre envie de terminer pour nous deux, et découragement. Peu avant le refuge de Bonatti, je me fais déposer par un train Olivier91-Bottle-Irving qui ont l’air bien en forme. Je vais lentement, et arrive à Bonatti avec une grosse envie de me coucher. Mais il faut repartir, tranquillement avec Olivier qui me largue petit à petit. Après un SMS de SOS à Phil, celui-ci me rejoint dans la descente d’Arnuva. J’y retrouve Olivier, Gidéon qui m’encourage, Val qui a préféré un retour simple à Cham’ en voiture. Dix minutes de repos allonger sous la tente me font du bien, mais Olivier vient me chercher pour m’empêcher de passer la nuit là : je serai son boulet pour le Ferret. |
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Arnuva, La Fouly : adieu veste finisher | ||
Le redémarrage n’est pas si difficile, et on monte tranquillement mais
sans flancher le grand col Ferret, alors qu’Irving revient vers Arnuva après un coup
d’hypoglycémie, laissant à Bottle le soin finir. Seulement deux pauses, au refuge Elena et juste
avant d’attaquer la crête. Je rattrape même un peu de mon retard sur l’année dernière,
mais la descente s’annonce comme un calvaire, je n’arrive plus à courir, alors que l’année dernière
ça avait été super. Arrivé à La Peulaz, j’annonce à Olivier mon arrêt, et il poursuit avec
un nouveau coéquipier : Rémi, aka Tom.
J’attends un peu là, en essayant d’avoir du réseau pour annoncer ma décision à Phil et à la famille, puis repars tranquillou vers La Fouly. Le sentier en balcon et la descente finale sont chouettes, je préfère en tout cas au passage Bertone-Bonatti. Anaëlle est encore là, on tape la discute en attendant un peu Sam, qui arrive quand je reprends le chemin. Ils me doublent tous les deux dans le final du balcon. Enfin la route, et les spectateurs qui annoncent la raclette dans dix minutes. Parole tenue, je rends mon dossard, commande une raclette et me permets même de choper un co-stoppeur pour qu’il me ramène avec ses amis à Chamonix sans passer par la navette. Je retrouve Anaëlle et Sam qui se prépare à partir, s’il n’en reste qu’un, ça sera lui, youpi. La raclette est en plus super bonne, elle me rappelle furieusement celle de Trient, l’année passée. |
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Dimanche : c’est pas fini | ||
Après un retour sans histoire, un repas (un de plus) au réfectoire avec Phil, Zeb
(finalement, j’aurais dû m’arrêter à Arnuva aussi !), Manu26 et
FrançoisdelesBauges,
nous filons nous coucher en demandant aux bénévoles de nous réveiller (avec Phil) à…
5h du mat’ : arg. Trop court, le bénévole vient me réveiller, et me laisse me rendormir
pour revenir à 6h : c’est un service d’hôtellerie quatre étoiles ici !
Allez, préparation du sac, chaussures, c’est reparti. Eh oui, on avait décidé
hier d’aller
se faire La Flégère, histoire de faire un week-end choc à défaut d’UTMB entier.
La côté est rude, j’ai les cuissots un peu dur et ma côte me fait bien mal. On croise
Gidéon en pleine forme qui nous sort un « j’ai
mal » dit d’une manière tellement positive
qu’on le sent près pour une descente à fond, youpi !
À La Flégère, on décide de se faire deux côtes à fond histoire de faire passer l’alti à 1200 m/h, réussi au 2e essai, ouf je n’aurais pas pu en faire un troisième. C’est l’heure du chocolat chaud, et du coca pour faire passer ?! Puis la descente, je traine un peu alors que Phil part à fond. Je discute à droite à gauche et puis me tape quand même une belle portion (2350 m/h, les quadriceps avaient encore un peu de réserve, les idiots !). À la jonction de la route, Phil m’attend depuis 18’ (je le soupçonne de ne pas avoir arrêter son chrono lors de mon arrivée, hé hé hé) et discute avec Anaëlle qui attend encore son Sam de mari. |
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Dimanche : reprenons des forces. | ||
Après avoir discuté avec pas mal de monde sur le trajet de l’arrivée, et vu les
finisher Bottle, Surfboy entre autres, on décide de se poser
à une terrasse, et là commence le meilleur moment du week-end.
L’attente est longue entre les plats,
mais ça permet de se rendre compte que la faim est là. Les plats défilent à chaque nouvel
arrivant à notre table : Romu, Ultra_Stef et ses petits trotteurs Arnaud et Etienne, Val.
Nous voyons Olivier91 arriver, ainsi que les petits trotteurs Isabelle et Paulo, quel plaisir de les voir finir ce truc fabuleux. C’est Akuna complètement décalqué que nous voyons en allant nous changer, le pauvre tient une énorme tendinite et à fait une partie de la dernière descente en marche arrière. Il tient une sacrée fatigue mais quel plaisir encore de le voir à l’arrivée. La soirée se termine au resto, avec l'équipe Ufo Romu, Phil, Emmanuel et Sandrine pour seule finisheuse puisqu’Emmanuel a rendu les armes à Courmayeur après une belle gamelle. Ah que ce week-end était bon. |
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Après coup : l'avenir | ||
Alors évidemment, vu ma descente de La Flégère le dimanche, je pourrais me demander
pourquoi j’ai réellement abandonné. Les quadriceps étaient certes entamés, mais
c’est le moral
qui a flanché, devant ces cuisses que je ne reconnaissais pas, devant cette toux increvable, cette
douleur aux côtes induite, et l’énormité de ce qui m’attendait encore,
une fois le grand col Ferret
passé.
Alors maintenant, j’essaierai d’arriver aux courses vraiment reposé, sans être malade depuis des semaines, avec de l’entrainement mental également, pour blinder ma volonté. Vais-je retourner faire cette course ? C’est vrai qu’il y a tout le temps du monde, et puis c’est une grosse machine, avec même le départ qui passe au 20h. Ça n’est pas vraiment ce que je recherche dans l’ultra. MAIS, mais, mais… c’est parce que c’est une grosse machine qu’il y a un tel engouement des bénévoles toujours aux petits soins, comme sur toutes les autres courses, mais aussi des spectateurs, des fêtes improvisées tout au long de la nuit, et ça, une fois par an, ça fait drôlement chaud au coeur. Alors oui, j’y retournerai ; pour voir encore une cinquantaine d’Ufo, pour sentir en moi les effets de cette fête de l’ultra, pour croiser des petits trotteurs à Léon, qui a chaque pas développent une aura toute particulière, un truc incroyable, qui fait monter une grosse boule dans la gorge, d’envie, de partage, de fierté d’appartenir au même monde. C’était beau, bravo à tous, quel week-end fabuleux. Énorme merci aux bénévoles, à l’organisation et une pensée spéciale pour les Poletti, qui ont eu le courage de créer ce truc incroyable, qui l’animent avec chaque année toujours autant de ferveur, et montent des trottes pour garder cet amour de la montagne. Alors partant pour 2009 ? Oh oui, ça oui, plutôt deux fois qu’une. |
heure départ | de… | en… |
18h30 | Chamonix | 47' |
19h17 | Les Houches (ravito à la volée) | 2h05' |
21h23 | St Gervais (ravito 1', oubli au redémarrage) | 1h33' |
23h02 | Les Contamines (ravito 6', changement de fringues) | 1h30' |
0h38 | La Balme (ravito 6', veste, gants, bonnet et mp3) | 2h16' |
3h00 | Les Chapieux (ravito 9') | 3h06' |
6h15 | Lac Combal (ravito 8') | 1h52' |
8h15 | Col Chécrouit (ravito 7', changement de fringues) | 40' |
9h22 | Courmayeur (ravito 27') | 1h30' |
11h27 | Bertone (ravito 35') | 2h07' |
14h04 | Bonatti (ravito 30') | 1h13' |
16h07 | Arnuva (ravito 50') | 1h30' |
20h24 | La Fouly | -- |
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runstephane, dernière mise à jour : le 3 septembre 2008